Les responsables de l’État de Washington et quatre églises orthodoxes ont accepté vendredi une ordonnance d’un tribunal fédéral interdisant définitivement l’application d’une loi d’État sur la confession adoptée en mai. La loi a modifié les normes de déclaration obligatoires de l’État, obligeant les prêtres à signaler les informations confidentielles sur d’éventuels abus ou négligences sur des enfants révélées lors des aveux. Les partisans de la loi ont fait valoir que les exigences de déclaration obligatoire attireraient les crimes potentiels à l’attention des forces de l’ordre et protégeraient les victimes.
Pourquoi les églises se sont-elles opposées à la loi ? Ils ont fait valoir que cela violait la confidentialité absolue de la confession et obligeait les prêtres à enfreindre les règles canoniques, selon l’Alliance Defending Freedom, qui les représentait devant le tribunal. Une violation de la loi pourrait être punie de 364 jours de prison et d’une amende de 5 000 dollars, selon l’ADF.
La loi a également conservé les exceptions existantes pour les avocats et les clients, les pairs aidants, les défenseurs des agressions sexuelles et les sponsors de la récupération de l’alcool et des drogues, tout en supprimant les exceptions pour le clergé. Le tribunal a conclu que la loi portait atteinte de manière inconstitutionnelle aux droits des églises au libre exercice de leur religion.






