La cascade d’entreprises de consommation à la clientèle conservatrice qui se tournent contre les causes tendances de gauche est très encourageante, mais nous n’avons pas vu la fin de la lutte. Tractor Supply, John Deere, Black & Decker et Harley-Davidson étaient des fruits à portée de main. Ils ont été ciblés précisément en raison du décalage entre ce qui sortait du siège social et ce que les clients considéraient comme si extrême. Je devrais le savoir. J’ai aidé à sélectionner quelques-unes des entreprises sur lesquelles me concentrer. Ensuite, d’autres entreprises ont commencé à revenir à la normale : Caterpillar, Toyota et Ford. Il s’agissait de grandes entreprises avec une clientèle un peu plus diversifiée. Pour citer Churchill, ce n’était pas la fin, ce n’était pas le début de la fin, mais cela pourrait être la fin du début.
Mais ensuite, Walmart est arrivé. La plus grande entreprise des États-Unis, mesurée à la fois par ses revenus (près de 650 milliards de dollars) et ses employés (plus de 2 millions dans le monde), a fait volte-face en réponse au journaliste citoyen Robby Starbuck et à ses campagnes sur les réseaux sociaux sur X.
Qu’est-ce que Walmart a changé ? Beaucoup. L’entreprise ne participera pas à l’indice d’égalité des entreprises idéologiquement extrême de la Human Rights Campaign, qui est à l’origine de certaines des pires décisions de marque de mémoire récente, telles que celles prises par Disney, Target et Bud Light. Pour obtenir un score de 100, une entreprise doit non seulement prouver sa fidélité à la révolution en s’engageant dans le brand seppuku mais proposent également une « couverture » anti-puberté pour les enfants mineurs des salariés. Walmart s’est également engagé à cesser de vendre des produits à connotation sexuelle tels que des classeurs et à revoir le financement des événements de fierté LGBTQ impliquant des enfants. Au nom des actionnaires avec lesquels nous travaillons, nous avons écrit aux entreprises qu’ils possèdent, les informant que tout ce qui mélange l’agenda transgenre avec les enfants est une « ligne rouge » qui ne doit pas être franchie. Il semble qu’il existe suffisamment de reconnaissance résiduelle de l’ordre de la création pour que même sans croyance chrétienne explicite, les cultures d’entreprise commencent à reconnaître cette ligne.
Nous avons aidé le conseiller financier David Bahnsen, actionnaire de Walmart (et collaborateur de WORLD Opinions, présenté chaque lundi sur Le monde et tout ce qu’il contient‘s Moneybeat segment), qui a déposé une proposition contestant le géant de la vente au détail pour avoir pris des décisions pour ce qui semble être des raisons politiques plutôt que commerciales. Même si Walmart a réussi à bloquer la proposition de Bahnsen, celui-ci est revenu l’année suivante et, en coordination avec Alliance Defending Freedom, a contesté le manque de respect de l’entreprise pour la diversité des points de vue et la liberté religieuse des employés. L’entreprise a vigoureusement nié le problème, et nous avons vigoureusement nié leur déni. Malgré l’échec d’un accord substantiel, Walmart a demandé des informations à l’ADF sur ce à quoi ressemblerait une protection complète de la diversité des points de vue. Il semble que l’entreprise réalise désormais que les problèmes étaient réels, puisqu’elle s’est également engagée à modifier considérablement ses programmes de formation à la diversité offensants et idéologiquement motivés et à se recentrer sur l’appartenance plutôt que sur la diversité.
Bahnsen a récemment déposé une proposition contestant l’adhésion de l’entreprise à GARM (Alliance mondiale pour des médias responsables), un consortium d’entreprises qui s’est engagé (avant sa fermeture plus tôt cette année) à limiter la publicité d’une manière qui équivalait à une discrimination contre les médias conservateurs. Ce sera une excellente occasion pour Walmart de montrer qu’il souhaite sérieusement revenir à la neutralité politique. Une bonne prochaine étape serait de proposer des groupes de ressources confessionnels spécifiques aux employés au lieu de l’actuelle chapelle interconfessionnelle de l’aéroport « à qui de droit » groupes confessionnels.
Les murs de Jéricho qui entourent les entreprises tombent. Les chrétiens ont l’opportunité de prendre part à un débat dont nous sommes malheureusement absents depuis des décennies. Il s’agit d’une occasion unique de chasser l’idéologie des conseils d’administration et d’aider les entreprises à retrouver leur véritable fonction : la production de biens et de services de valeur en réalisant un profit.