LINDSAY MAST, HÔTE : Nous sommes aujourd’hui le mercredi 27 novembre.
Merci de vous tourner vers WORLD Radio pour vous aider à commencer votre journée.
Bonjour. Je m’appelle Lindsay Mast.
NICK EICHER, HÔTE : Et je m’appelle Nick Eicher.
A venir ensuite Le monde et tout ce qu’il contient: une explosion du passé.
Demain, WORLD Radio est lancée – ou devrais-je dire relance –une série occasionnelle présentant la musique de « The Great American Songbook ». Certains auditeurs qui nous suivent depuis le début de ce programme se souviennent peut-être de leur ami et contributeur de longue date, Bob Case.
MAST : Bob était notre directeur fondateur du WORLD Journalism Institute. Non seulement cela, mais pendant plus d’un an à partir de 2013, Bob était un habitué ici avec une fonctionnalité que nous appelions : « Chanter sous la douche ». Audio ici du 30 août 2013 :
JOSEPH SLIFE : Dans ce premier volet, Bob nous présente « Tin Pan Alley ».
BOB CASE : « Tin Pan Alley » – Ah, le nom sonne et une magie pour moi qui fait bouger mes pieds pour taper et ma langue pour chanter.
EICHER : Eh bien, il y a quelque temps, Bob a proposé de reprendre là où il s’était arrêté il y a dix ans, et donc à partir de demain, Bob Case sera de retour à l’occasion avec des dizaines de nouvelles sélections du Great American Songbook.
MAST : Mais comme de nombreux nouveaux auditeurs ont rejoint le programme au cours de la décennie écoulée depuis la dernière présence de Bob parmi nous, nous avons pensé que vous apprécieriez peut-être une introduction plus officielle.
Voici le producteur exécutif de WORLD Radio, Paul Butler.
PAUL BUTLER : Il y a quelques mois, je me suis envolé pour Seattle, Washington, pour livrer du matériel et enregistrer la première demi-douzaine de scripts avec Bob Case en personne.
PAUL BUTLER : (HORS MICRO) Est-ce que ça va si je porte mes écouteurs ? Avez-vous l’impression que cela gêne ?
CAS : Non, non. Sommes-nous prêts à partir ?
PAUL BUTLER : Nous sommes prêts à partir…
La première chose que vous remarquez dans le studio/bureau de Bob, ce sont les bibliothèques, en grand nombre. Certains sont remplis de biographies de grands noms de la musique comme Bing Crosby, Cole Porter et Irving Berlin. Mais ce n’est qu’une partie de sa bibliothèque. Il possède également des centaines de livres de théologie, de Bibles et de commentaires. C’est une bonne image de ses deux amours : le Christ et le Great American Songbook.
CAS : Si vous voulez connaître et avoir une connaissance de l’Amérique au 20e siècle, vous devez connaître quelque chose sur l’artefact culturel le plus important d’Amérique, à savoir le Great American Songbook.
Comme vous l’entendrez demain, le Great American Songbook n’est pas réellement un livre, c’est la façon dont les musicologues décrivent l’âge d’or de la musique populaire américaine des 60 premières années du 20e siècle. Ce n’est pas exactement la musique que Bob Case a grandi en écoutant.
CAS : La musique que j’aime est celle de mes parents. Et la musique que ma petite-fille de 16 ans adore est celle de ses arrière-grands-parents. Pourquoi cette musique va-t-elle durer ? Pourquoi la musique de George Gershwin de la fin des années 1920 ou celle de Cole Porter ou d’Irving Berlin de 1911, 1912 est-elle toujours chantée, toujours interprétée ? Très bien, pourquoi ?
C’est l’une des questions auxquelles nous allons répondre dans cette série.
Une autre est : Pourquoi apprécier ce musique populaire ?
CAS : Presque toutes les chansons de l’American Songbook ont le has dans leurs paroles, leur création, leur chute, leur rédemption et leur consommation. C’était totalement différent parce que c’était écrit à une époque où l’Église commençait à s’éloigner de son interaction avec la société américaine, dans un rock and roll précipité.
Et Case dit qu’à mesure que le rock and roll est arrivé, des chansons d’amour chastes entre un homme et une femme qui voulaient se marier, avoir des enfants et élever une famille ont été diffusées.
CASE : Et si je suis un vieux fuddy duddy, c’est parce que j’aime cette moralité et cette éthique traditionnelles qui accompagnent la musique des années 30, 40 et 50.
Croyez-moi, Bob n’est pas un fuddy duddy, mais à 81 ans, il est définitivement motivé à partager son amour de cette musique avec la prochaine génération, car une grande partie de l’industrie musicale actuelle s’est égarée. Case pense qu’une appréciation du Great American Songbook peut aider dans ce qu’il appelle « l’apologétique culturelle », car une grande partie de la musique est étonnamment théologique…
CAS : Nous devons soutenir l’American Songbook, parce que l’American Songbook nous soutient. Cela conforte notre vision du mariage. Cela conforte notre vision de l’anthropologie chrétienne. Un homme est un homme, et les femmes en sont heureuses… Nous avons intérêt à préserver la musique de Cole Porter et d’Irving Berlin… parce que rien d’autre n’est préservé pour nous dans notre culture. Mais cette musique mérite d’être préservée.
La connaissance de Bob Case sur cette musique ne vient pas seulement des livres et des enregistrements…
SON : (BOB JOUE DE LA MUSIQUE)
…un petit piano à queue remplit sa modeste salle de musique. Les partitions sont empilées sur le bord du piano et se répandent sur le sol. Des photographies des groupes musicaux qu’il a dirigés au fil des années tapissent les murs. Il ne joue plus beaucoup, mais souvent, si vous passez chez lui, vous le trouverez assis au piano…
SON : (BOB JOUE DE LA MUSIQUE)
CASE : C’étaient de très bons compositeurs… c’est pourquoi leur musique a duré jusqu’en 2024. Et… c’était de la musique populaire faite pour être jetée, mais nous ne voulions pas la jeter parce qu’elle était si bonne.
Reportage pour WORLD, je m’appelle Paul Butler.