Les procureurs fédéraux ont déposé un document plaidant pour une interprétation uniforme de la loi protégeant les lieux de culte, selon un communiqué lundi du ministère de la Justice. Le dossier tiers a fait partie d’un procès en Californie accusant des groupes de soutenir une violente manifestation pro-palestinienne à Los Angeles en juin dernier. Les plaignants affirment que les manifestants ont bloqué leur accès à la synagogue Adas Torah. Le blocage de l’accès à un lieu de culte est un crime fédéral en vertu de la loi gratuite sur les entrées d’accès à la clinique. Communément appelé la loi sur le visage, la loi protège également l’entrée dans les installations d’avortement, les centres de grossesse et les hôpitaux.
Le Standwithus Center for Legal Justice, une organisation qui lutte contre l’antisémitisme, a déposé une plainte fédérale contre une manifestation pro-palestinienne assemblée par Codepink, le mouvement de la jeunesse palestinienne et la Fondation WESPAC. Plus de 200 manifestants ont défilé dans un quartier juif majoritaire et empêchaient les fidèles d’accéder à la synagogue pour un rassemblement de prière régulier, selon Standwithus.
Codepink a nié bloquer l’accès à la synagogue et a affirmé que certains de leurs manifestants avaient été attaqués.
Alors, que fait le dossier judiciaire du MJ? Le communiqué des intérêts a donné un aperçu des procureurs fédéraux sur la question de savoir si les actions des manifestants constituaient une obstruction physique en vertu de la loi sur le visage. Les émeutiers ont empêché les fidèles d’accéder au temple et ont piégé les autres à l’intérieur, tout en criant des phrases antisémites et en utilisant un spray à ours sur les fidèles, selon Standwithus. Les actions de l’accusé constitueraient une obstruction physique en vertu de la loi sur le visage, selon la déclaration d’intérêt du DOJ. Le ministère a déclaré qu’il espérait que sa déclaration contribuerait à l’application correcte et uniforme de la loi sur le visage.
Pourquoi la loi ne serait-elle pas correctement appliquée? Bien que la loi sur le visage comprenait des protections pour les lieux de culte et les installations pro-vie, la loi est la plus largement reconnue comme un statut protégeant les installations d’avortement. De nombreux politiciens, dont le président Donald Trump, ont accusé la loi sur le visage d’être habituée à cibler injustement les manifestants pro-vie pacifiques. Le représentant Chip Roy, R-Texas, a présenté une législation en janvier pour annuler la mesure, affirmant que la plupart des cas poursuivis en vertu de la loi sur le visage au cours des 30 dernières années ont été apportés aux Américains pro-vie.