L’Union européenne a critiqué mardi ces condamnations, les qualifiant de coups portés à la liberté démocratique à Hong Kong. Les 45 militants ont été condamnés à de lourdes peines pour activité politique pacifique, ce qui serait tout à fait légal dans n’importe quelle démocratie, a indiqué l’UE.
Les peines des militants variaient entre 4 et 10 ans de prison, a rapporté mardi le Hong Kong Free Press. La plupart des militants ont été condamnés à des peines de cinq à sept ans, selon le rapport. Les militants avaient été arrêtés plus tôt. Ils faisaient partie d’un groupe de 47 personnes accusées d’avoir organisé des élections primaires non officielles en 2020 – seules deux ont été acquittées. Ils ont été poursuivis en vertu d’une nouvelle loi sur la sécurité nationale.
Que répond la Chine à ces critiques ? Le ministère chinois des Affaires étrangères a qualifié les critiques occidentales d’injustes, d’injustes et d’inacceptables. La décision du système judiciaire de Hong Kong a défendu la sécurité nationale et a bénéficié du soutien du gouvernement chinois dans son ensemble, a déclaré Pékin.