Feds saisit le jet vénézuélien dans les sanctions en matière d’application de la loi

Thibault Delacroix

Feds saisit le jet vénézuélien dans les sanctions en matière d'application de la loi

Les agents fédéraux ont saisi un jet utilisé par une compagnie de pétrole et de gaz appartenant au Vénézuélien pour avoir enfreint les lois sur les sanctions américaines, selon un communiqué jeudi du ministère de la Justice. L’avion Dassault Falcon 2000EX a été utilisé par les Petroleos de Venezuela appartenant au gouvernement, a indiqué le ministère. Il a également été entretenu et entretenu avec des pièces de fabrication américaine, selon le communiqué.

Les enquêteurs ont constaté que la compagnie pétrolière et gazière avait acheté l’avion aux États-Unis en juillet 2017, environ un mois avant que le président Donald Trump n’applique des sanctions contre le Venezuela lors de son premier mandat. Petroleos de Venezuela a enfreint plus tard les lois sur les exportations et les sanctions en continuant à desservir le jet avec des freins fabriqués aux États-Unis, des affichages de vol électroniques et des ordinateurs de gestion des vols après l’imposé des sanctions, selon le DOJ. Selon Kevin J. Kurland, Secrétaire adjoint américain à l’application des exportations du ministère du Département de l’industrie et de la sécurité. Kurland a promis de continuer à enquêter de manière agressive sur les violations du réglementation.

À quoi servent les sanctions? Les dirigeants américains maintiennent une relation difficile avec le pays sud-américain, compte tenu de son gouvernement autoritaire. Les dirigeants des États-Unis ont historiquement purgé des sanctions contre le Venezuela sur des questions relatives au trafic de drogue, au terrorisme, aux actions antidémocratiques, à la corruption et aux violations des droits de l’homme. Trump a cité les violations des droits et les actions antidémocratiques du gouvernement lors de la promulgation de ses sanctions commerciales de 2017. Trump et son successeur, le président Joe Biden, ont imposé des sanctions au gouvernement vénézuélien pendant leur mandat.

Les responsables américains ont également eu du mal avec le récent afflux de migrants vénézuéliens entrant illégalement dans le pays, y compris de nombreux affiliés au gang Tren de Aragua. Les chefs d’État de New York au Texas ont travaillé pour lutter contre les activités criminelles du gang. Bien que l’administration Biden ait précédemment sanctionné Tren de Aragua, un décret de Trump a recommandé le mois dernier qu’il soit désigné comme groupe terroriste étranger.