Paris – Dans le procès du meurtre particulièrement horrible d’un adolescent de douze ans à Paris, le tribunal a condamné l’accusé à la peine la plus élevée possible en France, soit 30 ans de prison. Le jury a déclaré l’homme de 27 ans coupable de meurtre, de viol et de torture et a pris en compte les souffrances des proches pour déterminer la peine, comme l’ont rapporté le journal « Le Parisien » et la chaîne TF1 depuis la salle d’audience. La mère et le frère de Lola assassinée, dont le sort a ému la France entière il y a trois ans, ont fondu en larmes après le verdict.
38 coups de couteau dans le dos
L’accusé aurait forcé la jeune fille à pénétrer dans l’appartement qu’elle occupait dans un immeuble et l’aurait forcée à se livrer à des actes sexuels. Elle aurait ensuite fait 38 points de suture à Lola dans le dos avec des ciseaux et un cutter et lui aurait finalement entièrement enveloppé la tête avec du ruban adhésif, de sorte que la jeune fille s’étoufferait. Elle a également mis le sang de sa victime dans une bouteille. Elle a ensuite emporté le cadavre dans une valise.
Le motif de cet acte choquant n’a pas pu être clarifié lors du procès. Comme l’a déclaré l’avocat de la défense, l’accusé s’est exprimé sur la jeune fille par frustration à l’égard de son ex-petit-ami, avec qui elle avait échangé des SMS peu de temps avant le crime. Le procureur de la République a balayé cette version des faits dans son plaidoyer et a parlé d’un mobile sexuel ainsi que d’une volonté de tuer et d’une volonté de faire souffrir. Les experts n’ont trouvé aucune preuve d’un trouble mental ou d’une incapacité.
Peine maximale pour une femme pour la première fois
La peine maximale, qui permet au condamné de demander sa libération pour la première fois après 30 ans, a été infligée pour la première fois à une femme, rapporte le journal Le Monde. Le verdict correspondait aux exigences du parquet. L’avocat de la défense avait plaidé pour ne pas imposer la peine maximale sans nommer une peine précise.






