Le président Donald Trump prévoyait de s’accrocher à l’application d’une taxe de 50% sur les marchandises de l’Union européenne jusqu’au 9 juillet, selon un communiqué du dimanche. Le président de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a demandé au président de repousser la date de début du tarif le 1er juin lors d’un appel téléphonique du dimanche. Ce fut un privilège de prolonger la date de début du tarif, a écrit Trump. C’est beau de voir des pays du monde entier vouloir faire du commerce avec les États-Unis, a-t-il déclaré lundi matin. L’Amérique verra bientôt une croissance énorme et sera plus forte que jamais à cause de cela, a-t-il ajouté.
Le président a d’abord appelé un tarif de 50% sur le commerce de l’UE dans une déclaration du vendredi matin. Les barrières commerciales de l’UE, les taxes à valeur ajoutée, les sanctions des sociétés et les poursuites injustifiées contre les sociétés américaines ne sont que quelques-uns des facteurs qui ont provoqué un déficit commercial américain grave, a-t-il écrit. Le déficit commercial des produits américains avec l’Union européenne était de 235,6 milliards de dollars en 2024, selon le bureau du représentant commercial américain. À l’époque, Trump a fait écho à ses affirmations précédentes selon lesquelles l’UE était formée dans le but exprès de profiter des États-Unis dans le commerce.
Qu’a dit l’UE sur l’extension? Von der Leyen a confirmé le retard tarifaire dans une déclaration du dimanche. L’Europe est prête pour des négociations rapides et décisives pour atteindre une bonne affaire, a-t-elle écrit. L’Amérique et l’UE partagent la relation commerciale la plus proche et la plus percutante au monde, a-t-elle ajouté. Le commissaire de l’UE pour le commerce et la sécurité économique Maroš Šefčovič a partagé des sentiments similaires après avoir parlé avec le secrétaire américain du commerce Howard Lutnick et le représentant du commerce américain Jamieson Greer. L’UE travaille de bonne foi pour conclure un accord qui fonctionne pour les deux parties, a déclaré Šefčovič. Le commerce américain et européen est inégalé, mais doit être guidé par un respect mutuel au lieu des menaces, a-t-il ajouté.