Ex-US Rep. Santos pour purger plus de sept ans de prison

Thibault Delacroix

Ex-US Rep. Santos pour purger plus de sept ans de prison

L’ancien représentant George Santos, RN.Y., a été condamné vendredi à 87 mois de prison pour des accusations fédérales de fraude par fil et de vol d’identité aggravée. La peine était conforme à la peine demandée par les procureurs, plus que recherchée par son équipe juridique.

Santos a conclu un accord des procureurs et a plaidé coupable en août, lui permettant d’éviter le procès sur le plan de près de deux douzaines d’accusations de crimes financiers. Il a admis avoir trompé les électeurs et les donateurs tout en volant l’identité de nombreuses personnes, y compris des membres de sa famille, pour canaliser de l’argent dans sa campagne du Congrès.

Comment les avocats ont-ils plaidé pour sa peine de justice? Les procureurs ont demandé à l’ancien membre du Congrès servir pendant 7 ans, le terme le plus élevé suggéré dans le rapport d’enquête de l’affaire. Les procureurs ont fait valoir dans un mémorandum de détermination de la peine que Santos est resté impénitent pour ses crimes, citant des commentaires qu’il a faits sur les réseaux sociaux. L’équipe de Santos a insisté sur le fait que l’ancien politicien a compris la gravité de ses crimes et a demandé une peine de deux ans en raison de circonstances atténuantes.

Quel genre de circonstances atténuantes? Santos Coué avec des enquêteurs fédéraux, ses infractions n’étaient pas violentes et il n’avait pas d’antécédents criminels, selon le mémorandum de condamnation de son équipe.

La défense a également demandé au juge de considérer les antécédents et les circonstances de la vie de Santos. L’ancien membre du Congrès a été élevé par un père qui buvait beaucoup et une mère qui a fréquemment joué. Maintenant, il soutient financièrement sa sœur et sa fille gravement autiste, selon le mémorandum. Son équipe a également cité des problèmes de santé et des défis de santé mentale qui devraient être pris en compte avant d’incarcérer l’ancien politicien. Les avocats de Santos ont admis que le plaidoyer de culpabilité de l’ancien membre du Congrès méritait environ six à sept ans de prison, mais a fait valoir que les circonstances méritaient une variance dans la condamnation.

Tout au long de l’enquête, Santos a continué à plaider son innocence et a refusé de quitter ses fonctions même après avoir plaidé coupable aux accusations criminelles. La Chambre des représentants a officiellement expulsé Santos en décembre avec un vote 311-114.