Conflit au Moyen-Orient: Netanyahu confirme le rejet de l’État palestinien

Thibault Delacroix

Conflit au Moyen-Orient: Netanyahu confirme le rejet de l'État palestinien

Macron avait récemment promis que la France pouvait reconnaître un État palestinien en juin. À Netanyahu, il rencontre une résistance massive.



Jérusalem – Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a confirmé au président français Emmanuel Macron qu’il rejetait strictement la création d’un État palestinien. Une telle étape « représenterait une énorme récompense pour le terrorisme », a déclaré Netanyahu, selon son bureau, lors de l’appel téléphonique avec Macron.

Du côté palestinien, non même par l’agence d’autonomie – il n’y a jusqu’à présent pas été condamné au massacre du Hamas dans la zone frontalière israélienne le 7 octobre 2023, a déclaré Netanyahu au motif. « Les enfants sont élevés pour s’efforcer de la destruction d’Israël et ont donné des récompenses financières à ceux qui assassinent les Juifs. » Un État palestinien « à quelques minutes des villes israéliennes serait une base terroriste iranienne », a-t-il déclaré. Une majorité des Israéliens le rejettent.

Reconnaissance possible par la France en juin

Macron avait récemment promis dans une interview avec le diffuseur France 5 que la France pouvait reconnaître un État palestinien en juin. Il a clairement indiqué qu’il s’efforce également de reconnaître les États propalestiniens d’Israël. Il a exprimé l’objectif que cette « reconnaissance mutuelle » à travers plusieurs États puisse avoir lieu en juin lors d’une conférence conduit avec l’Arabie saoudite.

Près de 150 États membres de l’ONU ont reconnu la Palestine comme un État. Les pays occidentaux importants n’en font pas partie, notamment le pouvoir de veto des Nations Unies des États-Unis, de la France et de la Grande-Bretagne ainsi que de l’Allemagne.


Le terme solution à deux états signifie un État palestinien indépendant qui se produit paisiblement côte à côte avec Israël. L’organisation islamiste palestinienne Hamas, contre laquelle Israël se bat dans la bande de Gaza, rejette également une telle solution.

Macron n’a pas spécifiquement répondu à une éventuelle reconnaissance dans un message après l’appel téléphonique avec Netanyahu. D’un autre côté, il a souligné qu’un cessez-le-feu était le seul moyen d’assurer la libération de nouveaux otages. De plus, tous les points de contrôle pour l’aide humanitaire dans la bande de Gaza devraient être ouverts.