Le président américain Joe Biden a déclaré mardi après-midi qu’il s’était entretenu par téléphone avec le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, ainsi qu’avec le Premier ministre libanais Najib Mikati, qui ont déclaré que leurs gouvernements avaient tous deux accepté l’accord soutenu par les États-Unis. En annonçant l’accord, Biden a souligné que ni Israël ni le peuple libanais n’étaient responsables du conflit qui s’est intensifié ces derniers mois. Au lieu de cela, il a déclaré que le groupe terroriste Hezbollah était seul responsable des hostilités.
Quels sont les termes du cessez-le-feu ? Biden a déclaré que le cessez-le-feu était conçu pour être permanent et entrerait en vigueur mercredi à 4 heures du matin, heure locale. L’accord stipule que tous les combats transfrontaliers prendront fin à ce moment-là, selon Biden. Il a déclaré qu’au cours des 60 prochains jours, l’armée libanaise sera autorisée à se redéployer, mais il est interdit au Hezbollah de reconstituer ou de construire une quelconque infrastructure. Au cours de la même période, Israël retirera progressivement ses forces du sud du Liban et les civils seront autorisés à retourner dans la région, a déclaré Biden. L’accord interdit au Hezbollah d’attaquer Israël ou de constituer des stocks d’armes et des capacités pour le faire ultérieurement, a déclaré Netanyahu mardi. À tout moment, Israël conservera le droit de se défendre en cas d’attaque, a déclaré Biden.
Comment ce nouvel accord sera-t-il appliqué ? L’ancien ministre israélien de la Défense, Yoav Gallant, a déclaré qu’au Moyen-Orient, les accords écrits ne signifient rien. Il a déclaré que la seule façon de garantir la sécurité d’Israël est de punir toute violation de l’accord de cessez-le-feu par le Hezbollah. Biden a insisté sur le fait qu’aucune troupe américaine ne serait déployée dans le sud du Liban. Au lieu de cela, il a déclaré que les États-Unis et la France fourniraient toute l’aide nécessaire à la mise en œuvre de l’accord.