Le ministère de la Justice a demandé à une cour d’appel fédérale d’arrêter la procédure devant le tribunal militaire de vendredi, où les accords de plaidoyer pour les terroristes du 11 septembre devraient être finalisés. Les procureurs ont redoublé d’efforts mardi initial requête pour arrêter les procédures avec un jeudi réponse demandant à la cour d’appel d’honorer la directive du secrétaire à la Défense Lloyd Austin de retirer entièrement les plaidoyers. Le dossier supplémentaire est intervenu moins d’un jour après que les avocats du cerveau du 11 septembre, Khalid Sheikh Mohammed, ont déposé une requête demandant que la procédure de plaidoyer prévue se poursuive.
Mohammed et deux coaccusés terroristes, Walid Bin Attash et Mustafa al Hawsawi, ont accepté en juillet de plaider coupables pour leur rôle dans la planification et l’exécution des attentats terroristes de 2001, à condition que la peine de mort soit supprimée comme option de détermination de la peine. Les accords ont suscité l’indignation du public et Austin les a rapidement révoqués. Cependant, un militaire le tribunal a relancé accords en novembre en statuant qu’Austin n’avait pas le pouvoir de se retirer de l’accord négocié par le procureur qu’il avait nommé. Une décision militaire supplémentaire en décembre a officiellement rétabli le des accords de plaidoyer permettant aux terroristes d’éviter la peine de mort.
Quels ont été les arguments de la défense en faveur des accords de plaidoyer ? L’équipe de Mohammed a fait valoir que les accords offraient la première chance de clôture dans des affaires qui durent depuis des décennies. Les accords de plaidoyer permettront également aux familles et aux proches des victimes du 11 septembre de passer leur journée au tribunal, a affirmé la défense. La procédure de détermination de la peine déclenchée par les accords de plaidoyer sera ouverte au public et permettra à un jury militaire d’entendre les témoignages des victimes et d’examiner les preuves, indique le dossier de la défense. L’accord donnerait aux victimes la possibilité d’interroger directement Mohommad et les coaccusés, qui seront obligés de donner des réponses complètes et véridiques sous peine de perdre l’accord, ajoute la défense.
Quels ont été les arguments du gouvernement contre ces accords ? Permettre aux accusés de conclure des accords de plaidoyer priverait le public américain de justice pour l’acte criminel le plus flagrant de l’histoire moderne de l’Amérique, a soutenu le DOJ. Les procureurs ont également qualifié d’erronées les décisions militaires rétablissant les accords de plaidoyer. La loi sur les commissions militaires de 2009 confère clairement au secrétaire à la Défense le pouvoir de retirer les accords préalables au procès, ont fait valoir les procureurs.