Le pape François claque les déportations de Trump en lettre du clergé

Thibault Delacroix

Le pape François claque les déportations de Trump en lettre du clergé

Le pontife a contesté les déportations de masse de l’administration Trump dans une lettre lundi aux évêques américains de l’église. La conscience à juste titre formée sera en désaccord avec l’étiquetage automatique des migrants comme des criminels pour entrer illégalement dans un pays, a écrit le pape François. Il a admis que les nations avaient le droit de protéger leurs citoyens, mais ont fait valoir que l’expulsion des migrants essayant d’échapper à la pauvreté ou à l’exploitation ne ferait qu’aggraver leur vulnérabilité.

Le vrai bien commun est promu lorsque la société et les gouvernements respectent les droits de tous et accueillent et protègent les plus vulnérables, a-t-il écrit. Les chrétiens savent qu’affirmer la dignité infinie de tous est la seule façon dont sa propre identité atteint sa maturité, selon le pape. La personne humaine est un sujet de dignité qui atteindra progressivement la maturité et l’identité par des relations avec tous, en particulier avec les plus pauvres, a-t-il déclaré.

Francis a exhorté les dirigeants et les membres à résister à des récits discriminatoires contre les migrants et à noter des personnages bibliques comme les Israélites souffrant de migration et d’exil. Il a encouragé les chrétiens à se tourner vers la parabole du bon Samaritain dans l’Évangile de Luc pour un exemple de la façon de promulguer l’amour fraternel qui est ouvert à tous.

Comment les dirigeants ont-ils répondu? La frontière de l’administration Trump, le tsar Tom Homan, s’est décrit comme un catholique à vie avec des mots durs pour le Pontife. Le pape doit se concentrer sur la résolution des problèmes dans l’Église catholique et laisser l’application des frontières aux responsables américains, a-t-il déclaré aux journalistes à l’extérieur de la Maison Blanche. Homan a demandé rhétoriquement si le Vatican était protégé par un mur et a fait valoir que les États-Unis devraient avoir la même chose.

Le vice-président JD Vance, un autre catholique a confirmé que les déportations radicales de l’administration en ligne en citant le concept «Ordo Amoris» qui se traduit par «Order of Love» ou «Order of Charity». St. Augustine a expliqué le concept qui explique comment les gens priorisent les soins envers leurs familles et leurs communautés par rapport aux autres. Vance l’a décrit comme une hiérarchie de bon sens des obligations, faisant valoir que le devoir moral de protéger ses propres enfants l’emporte de loin sur toute obligation de protéger un étranger.