Le pays d’Amérique centrale a soudainement annoncé qu’elle se retirerait du conseil après la publication d’un rapport accusant son gouvernement de graves violations des droits de l’homme. Trois experts de l’ONU ont compilé le rapport à la demande du conseil, documentant les violations qui remontent à 2018. Les problèmes qu’ils ont soulignés comprenaient la répression ciblée des catholiques, l’emprisonnement arbitraire et les ordres d’exil et la torture. Les experts ont également présenté des preuves que l’armée nicaraguenne, malgré ses refus, a aidé la police en 2018 à des réparations qui ont fait des centaines de morts.
Le vice-président et première dame, Rosario Murillo, a rejeté le rapport comme calomnie, a rapporté Reuters. Le représentant vénézuélien de l’ONU a également critiqué les conclusions, les qualifiant de propagande.
Les experts qui ont compilé le rapport ont appelé le Conseil des droits de l’homme à tenir le gouvernement du Nicaragua responsable et à défendre les droits de ses citoyens. Ils prévoient d’envoyer l’administration du président Daniel Ortega une liste de fonctionnaires jugés responsables de la violence en matière de droits de l’homme, leur donnant la possibilité de répondre à des accusations spécifiques.
Le Nicaragua est-il une démocratie? Ortega a récemment consolidé presque tout le pouvoir dans la présidence, poussant le Congrès de son pays à adopter une réforme constitutionnelle qui a mis les branches judiciaires, législatives et électorales sous lui. La réforme a également nommé l’épouse d’Ortega, Murillo, coprésident et a prolongé le mandat présidentiel d’un an. Ce changement est entré en vigueur le 18 février. Le rapport des Nations Unies a conclu que le Nicaragua est maintenant un État autoritaire et aucune institutions indépendantes ne reste.
Le Conseil des droits de l’homme des Nations Unies est-il controversé? Les États-Unis et Israël ont récemment déclaré que leurs représentants ne s’engageraient plus avec le Conseil, l’accusant de héberger des agresseurs des droits de l’homme. Les rapports les plus récents des droits de l’homme du Département d’État appellent les membres actuels du Conseil Chine, Cuba et la République démocratique du Congo pour violations graves.