Le ministère américain de l’Éducation devrait publier jeudi des avis officiels auprès du Federal Register concernant le retrait de ses projets les plus récents visant à accorder une soi-disant remise de prêt étudiant. Les avis ont été publiés pour la première fois de manière informelle le 20 décembre, le jour même où le président Joe Biden a annoncé l’annulation de la dette étudiante de 55 000 fonctionnaires supplémentaires. La Maison Blanche a affirmé avoir accordé une remise de prêt étudiant à près de 5 millions de personnes grâce à diverses mesures prises sous l’administration Biden.
Pourquoi le ministère retire-t-il ses projets ? La principale raison citée dans les avis était ce que le ministère a décrit comme une incapacité à mettre en œuvre les règles proposées avant le départ du président Joe Biden. Au lieu de cela, le ministère de l’Éducation a déclaré qu’il concentrerait ses efforts sur les règlements ordonnés par les tribunaux liés à la dette étudiante et sur l’aide aux emprunteurs à recommencer à effectuer leurs paiements.
La Cour suprême n’a-t-elle pas déjà rejeté cette affaire ? En juin 2023, la Haute Cour a annulé un précédent plan de l’administration Biden qui aurait annulé jusqu’à 20 000 $ de dette par étudiant, pour beaucoup bénéficiant de prêts fédéraux. Ce plan aurait représenté un total estimé à 430 milliards de dollars à anéantir sur une décennie. Il a cité la loi de 2003 sur les opportunités de secours dans l’enseignement supérieur pour les étudiants, ou loi HEROES, comme autorité fondamentale. Dans un jugement à 6 voix contre 3, le tribunal a déclaré que la Maison Blanche n’avait pas le pouvoir d’annuler les dettes sans l’approbation du Congrès.
Quels ont été les nouveaux changements de règles proposés par l’administration Biden ? À peine 10 jours après la décision du tribunal, l’administration Biden a tenté d’annuler les prêts étudiants dans le cadre de son soi-disant plan d’épargne sur une éducation de valeur, ou SAVE. Le Missouri et six autres États ont contesté cet effort en intentant une action en justice en avril.